Depuis quelque temps, la question de l’éducation est au cœur des débats [en France]. Personne ne sait vraiment quelles solutions apporter. Les professeurs se sentent abandonnés. Les élèves se considèrent incompris et les parents sont inquiets pour leur avenir.
En cette période de crise, les Eglises chrétiennes peuvent apporter du réconfort aux plus fragiles et aux plus démunis. L’Histoire nous l’a prouvé dans le passé. Le XVI° siècle au travers de l’Humanise en est le meilleur exemple. Des penseurs comme Erasme, Montaigne et Luther ont été des précurseurs en matière d’enseignement. Leur souhait était d’apporter une attention particulière à la construction intellectuelle, spirituelle et physique de l’enfant. La relation avec le professeur devait s’appuyer sur un enrichissement et un respect mutuel. L’objectif n’était pas de juger mais de comprendre le fonctionnement de l’individu afin de lui permettre de se surpasser.
Il est vrai que ces idées paraissent difficiles à appliquer dans la société actuelle. Nous sommes en proie au doute et à la peur mais nous devons tendre vers cet idéal. Ne soyons pas fatalistes mais porteurs d’espoir auprès de ceux qui souffrent. L’école n’est pas une prison mais un lieu d’épanouissement et d’entraide. La diversité/la différence n’est pas une faiblesse mais une force. Que nous soyons enseignants, parents ou personnel d’éducation dans le public ou le privé, nous avons un rôle à jouer dans la réalisation de ce rêve. Nous sommes « la lumière du monde et le sel de la terre » et nous ne devons jamais l’oublier. Nous pouvons trouver le bonheur. Il suffit juste d’allumer la flamme.
Un garçon en train de lire Cicéron (c. 1464), Wallace Collection, London.
https://en.wikipedia.org/wiki/Vincenzo_Foppa
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