La MIVICA :
une organisation épiscopale & synodale
La MIVICA a vocation à être une Eglise qui fonctionne à la fois de manière SYNODALE & EPISCOPALE (comme toutes Églises vieilles-catholiques de l'Union d'Utrecht). Episcopale sans être monarchique & Synodale, ce qui veut que les décisions ne sont pas prises seulement par l'Eglise, mais que clergé et laics sont associés dans le fonctionnement de l'Eglise. Ce qui explique que ces Eglises vieilles-catholiques ont généralement généralement une image positive là où elles sont présentes historiquement car ce mode de fonctionnement est plus facilement compatible avec les les démocraties.
Ces Eglises permettent par exemple aux femmes comme aux hommes de devenir diacre ou prêtre, et même théoriquement évêque (même si jusqu'à ce jour aucune femme n'est évêque dans l'Union d'Utrecht mais rien ne s'y oppose et cela sera probablement un jour le cas).
Dès le 19ème siècle, ces Eglises ont laissé la liberté de mariage pour le clergé selon l'usage dans l'Eglise ancienne qui était probablement aussi celui de l'époque apostolique. Du fait de leur organisation synodale, ces Eglises (au moins en Europe occidentale) ne pratiquent aucune discrimination envers les personnes homosexuelles à qui elles proposent la possibilité de bénédictions pour les couples. Les personnes divorcées peuvent aussi recevoir le sacrement du mariage, etc.
Ces pratiques plutôt libérales ne suffisent pas à définir les "vieux-catholiques". Il existe des différences entre les Églises vieilles-catholiques de différents pays d'Europe. Notamment concrnant les questions d’éthique qui sont débattues dans chaque pays et qui sont marquées du contexte sociétal. Ce qui n'empêche pas les Églises vieille-catholiques, même si elles ont des points de vue divergents, d'être ensemble unies dans une même Communion ecclésiale, l’Union d’Utrecht. Elles s'acceptent mutuellement, même si leurs pratiques peuvent être différentes les unes des autres.
Quant à la MIVICA, elle souhaite promouvoir un fonctionnement synodal
qui ne soit pas seulement limité à son organisation faitière, mais aussi
dans chaque communauté ou groupe local. Le débat n'est pas toujours
facile du fait du petit nombre de membres, mais aussi de par le manque
de structures, et probablement aussi du fait de l'origine des personnes
qui rejoignent la MIVICA qui n’ont pas toujours acquis une culture de dialogue
et de débats dans leurs Églises d'origine.